Génétiques

La STB est une maladie génétique. La personne atteinte de STB transmet le gène pour la maladie par mode autosomique dominant. Ce qui veut dire que le risque de STB chez chacun de ses enfants est de 50 %, soit 1 chance sur 2. La pénétrance, par contre, est variable. Cela veut dire que les manifestations cliniques varient d’un individu à l’autre et peuvent être différentes chez l’enfant et chez le parent affecté.

Par contre, nombreux enfants atteints de STB n’ont pas hérité la maladie de l’un de leurs parents; c’est ce qu’on appelle des mutations de novo ou spontanées. Le taux de ces mutations spontanées varie entre 56 % et 86 %, dépendant en partie de d’étendue de la recherche familiale. Cependant, que la mutation soit de novo ou non, l’enfant aura toujours 50 % de chances de passer la maladie à chacun de ses enfants.

Comme les manifestations cliniques varient entre les membres d’une même famille, l’enfant pourrait être plus affecté que son parent atteint. Ainsi, on a vu des couples dont plusieurs enfants étaient atteints de STB malgré qu’eux-mêmes n’avaient aucun signe de la maladie, même après un bilan clinique approfondi.

Le diagnostic clinique peut donc être difficile à établir chez la personne avec peu de signes de la maladie.

Les analyses de liaison génétique ont démontré que deux gènes étaient responsables pour la STB, soit le gène TSC1 sur le chromosome 9 et le gène TSC2 sur le chromosome 16. La moitié des familles analysées avaient des mutations du gène TSC1, l’autre moitié du gène TSC2.

Le diagnostic aujourd’hui peut être établi par la présence d’atteintes à la peau, aux yeux, au cerveau, aux reins, au cœur, aux poumons, et ailleurs; et aussi par des tests génétiques.

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